dimanche 22 janvier 2012

BAMAKOcote, le mali c'est le paradis!

Départ de Dakar en car
Samedi 14, après une nouvelle séquence crêperie chez mes hôtes dakarois nous nous sommes présentés à la station des bus pour le Mali au pied du stade Léopold Sédar Senghor. Départ prévu à 17h00, c’est à 20h30 que le bus a finalement démarré, direction l’est. Durant ce long trajet j’ai fait entre autre la connaissance d’Abdul Karim un chanteur sénégalo malien maniant avec aisance français et anglais. Une belle rencontre avec qui j’ai beaucoup discuté, il faut dire que nous avons eut le temps. En effet c’est à 2h30 le lundi que nous sommes arrivés à Bamako ! 30h00 de bus africain…

           







C’est donc un peu tard dans la nuit que je débarquais chez Barthélémy, Fatou et leur petit Yohann de 4 mois. Barthélémy est un ancien chef louveteau de Saint-Malo qui a passé son bac à l’Instit. Oui, le monde est petit. Il vit depuis deux ans à Bamako avec sa femme Fatou qui est sénégalaise. Dans leur maison située dans la zone industrielle de Bamako j’ai retrouvé un lit avec un matelas, une douche avec de l’eau chaude, des toilettes avec un trône, une chasse d’eau et même du papier toilette !!!!
Si j’ai trouvé mon trajet un peu long je ne suis pas à plaindre. Daba cousine de Fatou venu à Bamako pour être la nourrice de Yohann est partie en même temps que moi du Sénégal, elle m’a même aperçu sur la route. Son car à elle est tombé en panne elle est arrivée à 19h00 le lundi, soit près de 48h00 de trajet !


Lundi repos Mardi visite de Bamako et ambassade du Burkina Faso
Bamako est une ville vraiment géniale. D’ailleurs plus que dans une ville on se sent comme dans un grand village. La ville ne compte que deux grandes tours, tous les bâtiments sont à un ou deux étages. Les rues dont un grand nombre n’est pas goudronné sont larges et les arbres y sont nombreux. Si l’architecture de la ville est agréable l’accueil que réservent ses habitants est formidable. Les gens comme partout dans les villages d’Afrique vivent dans la rue, assis sur des chaises posées devant chez eux, saluant les passants.

Après une journée faite de grasse mat’ et de « larvage » devant canal + lundi, je me suis attaqué à Bamako mardi. Pour atteindre l’ambassade du Burkina Faso il me fallait traverser Bamako presque entièrement d’est en ouest. Une traversée d’une petite dizaine de kilomètre haute en couleurs, en odeurs et en sons ! Évidemment je me suis perdu plusieurs fois mais les habitants étaient toujours heureux de me guider. Le Bambara, la langue malienne est cousine du Mandingue parlé à Colibantan. Si il y a peu de ressemblances le vocabulaire pour ce situer est le même, coup de chance ! C’est donc en un peu moins de deux heures que j’atteignais l’ambassade au drapeau vert et rouge.















































Après avoir déboursé 72€ pour le visa à l’ambassade du pays des hommes intègres je rentrais en taxi juste à temps pour le repas. 

L’après-midi je retournais à l’ambassade pour récupérer mon passeport : un coup dans l’eau le service fermait 30 minutes avant mon arrivée. Au retour je voulu rentrer à pied mais c’était sans compter sur Ousmane. Ce dernier est étudiant en droit international nous avons longuement discuté sur la berge du Niger de Droit, de politique mais aussi de ses histoires de cœur…






Mercredi : Rando et pirogues sur le Niger
            En début de matinée je sautais dans un taxi, direction la route de la Guinée où se trouvent l’ambassade et mon passeport. Ce précieux documents récupéré je traversais le fleuve Niger et entreprenais une longue randonnée sur la rive sud qui fait face à la ville. 



Après moult pérégrination et en longeant le fleuve j’arrivais dans un cul de sac. Là se trouvaient trois jeunes maliens les pieds dans l’eau avec qui je discutais longuement. Près d’eux travaillait un homme sourd arrosant des planches de légumes. Fort de mon expérience dans le jardin de Kalipha je me propose de l’aider à arroser. Il s’avère que ce jardinier était aussi un piroguier et une fois notre séance « main verte » terminée nous embarquâmes dans la pirogue pour une croisière sur le Niger ! Un moment vraiment génial. Après quelques coups de pagaie nous accostons et mon pagayeur sourd m’explique avec des grands gestes que nous allons voir des crocodiles !!

















            Ensuite je repris ma route à pieds jusqu’au grand pont qui conduit à la maison. Sur le chemin j’ai vu de beaux paysages et fait des rencontres très sympathiques. La vue offerte sur Bamako depuis cette rive du Niger est vraiment exceptionnelle. Le soleil cognait moultement fort et je n’avais plus un sous pour m’acheter à boire, encore moins pour prendre un taxi. La fin du parcours a été un peu difficile. Heureusement Fatim une jeune étudiante m’a sauvé la mise en m’emmenant en scooter jusque devant chez Barthélémy et Fatou !



















Jeudi : Musée Nationale / Parc / Plage du Niger

Le matin ma sauveuse de la veille m’a accompagnée pour la journée. Le matin nous avons fait la visite du parc de Bamako ainsi que du musée nationale. Ce lieu est vraiment exceptionnel et très agréable. Le musée retrace l’histoire du Mali mais surtout instruit sur les différentes ethnies et leurs rites. Une grande collection de masques et de vêtements illustrent l’exposition.












L’après-midi nous nous sommes éloignés de la capitale pour se balader le long du fleuve Niger. Là encore les paysages étaient vraiment admirables.



Vendredi : Parc en famille
            Le 20 janvier au Mali, c’est la fête de l’armée, un jour férié. Nous en avons profités pour passer l’après-midi au parc en famille ! L’endroit vraiment hyper agréable est propice aux jeux de sociétés dans l’herbe ou à une petite sieste à l’ombre des grands arbres.

Samedi : Escalade du point G avec Fatim et Saturday night fever.
            Bamako est une ville vallée, bordée de collines. La colline la plus connue de laquelle la vue sur la capitale est la plus impressionnante est la colline du point G. Avec Fatim nous avons crapahuté sur les flancs de la colline pour atteindre le point G. Une fois arrivé au sommet nous avons eut la mauvaise surprise de ne rien voire… En effet la ville de Bamako très polluée est, vue d’en haut, enfouie dans une épaisse brume.

            Le soir venu nous avons laissé Yohann à sa nounou. Nous avions rendez-vous avec d’autres expatriés dans un restaurant éthiopien. Après un repas aussi bon que sympa nous sommes partis à l’Apaloosa. Ce bar est un incontournable de Bamako. Ambiance country avec des cornes de buffles aux murs et des serveurs déguisés en cow-boy. Vous le croirez ou non mais dans ce bar country en plein cœur de la capitale malienne était fièrement accroché un « Gwen adu » ! Dans ce bar aux enceintes saturées de musique « dancefloor » où les filles en mini-jupe côtoient les mecs branchés nous avons passé un moment funky !







Gros bécaux à tous!

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