lundi 16 avril 2012

Un Sejour pas si Benin…



Mon sejour Beninois avait pourtant bien commence…

Sur les plages de sable fin a Grand Popo

Le jour ou je quittais Matt et mes refugies ivoiriens, je traversais la frontiere (prenant un visa de 48h, c’est important pour comprendre la suite).  Je suis arrive dans un endroit completement paradisiaque, des plages, des cocotiers, des paillotes, des cocktails. Bref le bon cliché des vacances au soleil.

J’ai choisi mon hotel car il proposait le camping pour 4 euros. Autant vous le dire tout de suite je faisais un peu tache avec la clientele qui comptait notemment le directeur des ressources humaines de Total France pour vous situer le niveau. J’etais propulse dans un monde nouveau, ou plutot ancien… L’attitude, le comportement de ces touristes etait aux complets antipodes de ce que j’ai vecu pendant plus de 6 mois…

Ca ne pas empecher de me faire bien plaisir en m’offrqnt de la langouste braisee pour feter paques (en assassinant  mon budget mais pour paques rien n’est assez beau)

Oudiah, port exclavagiste

            C’est donc ruine mais heureux que je quittais mon hotel de luxe pour rendre dans une ville a quarante kilometres de la. Pour se deplacer entre le Ghana, le Togo et le Benin, rien de plus simple! Il suffit de se placer sur la seule route longeant la cote et de patienter grand maximun 3 minutes avant qu’un taxi vous prenne pour une somme vraiment modique. Cette cote ne desemplit jamais, ainsi les capitales du Ghana (Accra), du Togo (Lome), du Benin (economique: cotonou), et du Nigeria (capitale economique: Lagos), sont sur la meme voie longue de seulement 400km.

            Arrive a Ouidah je trouvais un tout petit hotel familiale vraiment genial. Le prix tout petit mais surtout le personnel plutot mal a l’aise dans leur role donne a l’hotel un super charme. Durant la premiere journee j’ai pu ecumer plusieurs musee de la ville dedies a l’esclavage. En effet Ouidah lorsqu’elle etait sous l’autorite des portugais a ete un des plus grands ports esclavagistes d’Afrique.

            L’emotion est toujours tres grande lorsque les guides nous decrivent les conditions de vie des esclaves et nous presentent des lieux charge d’une histoire des plus lourdes. Le travail realise pour mettre en avant tout ce patrimoine est vraiment de qualite. Ducoup j’ai passe vraiment une super journee.

            Le clou de la journee a ete un concert organise par un ministre originaire de Ouidah. Je me disais “chouette une occupation nocturne”. Je n’y ai pas fait long feu… Tous les “artistes” chantaient en play back sans jamais le cacher, lorsque le CD sautait ou s’arretait leur voix faisaient pleurer les bebes presents… Apres 20 minutes de massacres j’ai prefere rejoindre la paix de mon lit!

Lundi de paques sur la plage de Ouidah

            Le lendemain matin j’entrepris de pqrcourrir les 6 kilometres aui separent la ville de la plage, “la route des esclaves”,  route qu’ils empruntaient pour rejoindre les bateau devant les conduire loin de leur terre natale. La route est parsemee de monuments et de lieux symboliques. A l’exemple de l’arbre de l’oubi, arbre autour duquel  les esclaves devaient faire un nombre de tour determine sense leur faire oublie aui ils etaient.

            Au bout de la route des esclaves, se trouve la plage, sur la plage se trouve la porte du depart. Construction imposante, il s’agit d’une grande arche ouverte sur la mer. Sincerement le monument coupe le souffle, j’ai du m’assoir plusieurs minutes face a lui, il degage quelque chose de tres fort.

            L’anedocte veut qu’alors que je discutais avec un rasta irlando-gambien, je lui disais aue la plus part des francais rencontres dans mon periple etaient bretons. A ce moment une mere de famille attire par la conversation m’explqua qu’elle vivait a St Malo, avait fait son Lycee a l’instution et la fac de droit de Rennes. C’est une certitude le monde est petit.

            Apres la porte du depart je visitais le muse du retour de la diaspora. Musee consacre aux descendants d’esclaves revenus en Afrique a la quete de leurs origines. Ce musee donne un eclairage tres interessant sur une des consequences peu connu de l’esclavage. J’ai ainsi decouvert que ces africains de retour au pays on apporte beaucoup de nouvelles pratiques, notemment dans la religion Vaudou.

            A la sortie de ce musee j’ai suivi une fanfare de chretien protestant fetant paques. Sur le chemin un groupe de jeunes catholiques cette fois m’a interpelle. Ils m’ont invite a partager avec eux un pique-nique ainsi que toute l’apres-midi. Au menu plage, baignades bieres et musique. La plage etait noire de monde (c’est le cas de le dire : p ). La majorite des jeunes gens mais aussi des familles presentes venaient de Portio-Novo capitale administrative du Benin mais qui n’a pas acces direct a la mer. Sur la plage j’etais le seul “Yovo” (blanc en fon). Autant dire que j’ai un peu passe une apres-midi de star: tout le monde voulait une photo avec moi!

            La journee a vraiment etait genial.

L’immigration de Cotonou, les choses se gatent

            Mon visa de 48h pris le samedi expirait donc le lundi, ce jour etant ferie je me presente donc, sur les recommandations des policiers a la frontiere, le mardi 30 minutes apres l’ouverture des bureaux.

            Ca commence mal, on me demande de payer une amende de 40euros pour n’avoir pas pris mon visa a l’ambassade de Lome. Apres 2h00 de negociation et un ton qui est bien monte il n’est plus question de l’amende.

            Je dois renseigner les coordonees de mon hotel pour obtenir le visa, evidemment je n’ai pas encore d’hotel car je suis cense partir dans le nord du Benin visiter les vestiges du royaume Dahomey. Tolerance zero, je dois donc repousse mon projet de visite et prendre un hotel a cotonou pour contenter les services. Apres avoir donne la carte de l’hotel, son adresse, son numero de telephone, me voici quitte, je suis en regle. Rendez-vous le jeudi pour recuperer le passeport.

            Je projetais de partir le mercredi dans le royaume Dahomey pour revenir le vendredi recuperer le passeport . Toutefois le risque etait grand d’avoir un probleme de transport et d’arriver trop tard pour recuperer les papiers. Mon vol etant le dimanche si je n’avais pas mon passeport le vendredi il en etait fini de mob billet d’avion.

            J’ai donc raison garde et suis reste a Cotonou, a rien faire… J’ai deambule toute la journee en ville. Au hasard de ma marche je suis tombe sur le “ghetto”, no man’s land ou fumeur de cocaine ,d’heroine et de marie-jeanne se cotoient, chouette ambiance!!!

            Le jeudi matin je me presentais a l’heure convenu pour retirer mon visa, impossible. “Monsieur on a appelle votre hotel, vous n’y etiez pas, c’est une fausse declaration, amende de 40euros”. Joie, bonheur, alegresse. En temps que grand expert de yoga et de soffrologie j’ai garde heroiquement mon calme. Pour prouver ma bonne foi on me demande d’amener une facture de l’hotel.

            Je demande alors a mon hotel si il on ete appelle par l’immigration, l’hotel qui a deux numeros m’assure que l’immigration ne l’a jamais appele.

            Je donne ce justificatif, je suis donc de nouveau en regle. “Votre demande est consideree comme emise aujourd’hui, il faut 48h revenez lundi”. Mon avion decole dimanche, j’ai besoin de ce passeport!

            Apres d’apres negociation le gorille de l’immigration me donne rendez-vous le vendredi soir “apres la fermeture des bureau, on va voir ce qu’on peut faire”. Comprenez, si tu veux ton visa tu va cracher des sous.

            Je ne vous cache mon desespoir a cet instant precis. La nuit passe, vendredi matin je me rend au consulat de France pour trouver un secours. Personne ne peut m’aider le matin, je dois revenir dans l’apres-midi.

 A quinze heure la magie de la France a operee! Une dame charmante et tres comprehensive me recoit. Dix minutes plus tard le consul de France a appelle le grand chef de l’immigration qui me recoit 20 minutes plus tard. Mon probleme explique en 5 minutes, il se leve, va parler au gorille et me dit revenez ici a 18h j’aurais votre passeport!!!

Vive la diplomatie francaise, vive la Franc!!

Au final plus de peur que de mal, mais j’aurais quatre mauvais jours a Cotonou, sans jamais pouvoir visiter le royaume Dahomey.

La visa fiesta
            Par un heureux concours de circonstances, cinq minutes après avoir obtenu mon visa je recois l’appel de Servane une copine rencontree a la fac de droit. Elle est en stage dans une ONG a Cotonou. Ses parents sont avec elle pour un sejour de quelques jours. Ils vivent a Plouer-sur-Rance et nous avons une famille d’ami en commun. Le monde est deciement tout petit.

            J’ai ainsi passé toute la nuit avec une communaute d’expatries tantot francais, belges ou libanais. Une soiree deroulee dans les bars branches, villas et boites de nuits de Cotonou. De riches libanais payaient tout ou Presque!

            Immerssion totale dans un autre monde. Loin, tres loin, tres tres loin de ce que j’avais connu precedemment.

            La soiree s’est achevee vers 6h dans la piscine de la villa de F-X un pleurtuisoi… La dispora bretonne est partout!!

            Cette soiree a eu le grand merite de decompresse, après une semaine moult stressante!!


Encore un mois et demi en Ethiopie, la derniere partie de l’aventure commence!!!

Tout va bien, moult becaux

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