jeudi 3 mai 2012

Ethiopie pays sans soucis

Arrivée en terre éthiopienne
    Après moult péripéties dans les quatre coins de l’Afrique de l'ouest, et une semaine plutôt dure au Bénin j’entamais donc l'ultime étape de mon voyage.
Quittant Cotonou à 22h30 j'arrivais vers 6h00 du matin à Nairobi, puis vers 9h00 à Addis Abbeba.

    Une fois le pied posé sur le tarmac, une sensation étrange m'envahit. Sentiment de soulagement, d'aboutissement, j'arrivais au bout de mon aventure, j'atteignais son point culminant. Je foulais le sol sur lequel mon petit frère était né 12 ans plutôt...

    A l'aéroport m'attendait Menywab le directeur de BETE HISTANAT MAHIBER "L'association la maison des enfants". Crée par son père cette association est le partenaire éthiopien de Reine de Miséricorde, avec qui nous avons réalisé les procédures d'adoption d'Hugo. Menywab était tout surpris de découvrir un blanc à la sortie de l'avion, lui ayant écrit du Burkina Faso il  était persuadé d'avoir à faire avec un burkinabé!!
    Une fois mes petits sous changés en "Birr" nous avons directement réservé le billet de bus devant me conduire à Bahir Dar et l'orphelinat. Je pris mon premier repas a base d'Injera (galette de teff ressemblant un peu à nos galettes bretonnes) l'aliment de base des éthiopiens. La cuisine éthiopienne très épicée est merveilleuse. Depuis l'injera est présente à chacun de mes repas. Ensuite Menywab me laissait dans le plus vieil hôtel de la ville, un endroit magnifique et bon marché.

    L'hôtel donne sur une des rues les plus animée d'Addis une fois le soir venu. Nous étions le lundi 16 avril et les chrétiens fêtaient leur lundi de pâques. (Étant chrétiens orthodoxes leur carême dure une semaine de plus que le notre notamment en l'honneur de certains de leurs saints). La soirée était donc particulièrement animée. A l'entrée de tous les bars une fouille au corps est imposée, une fois à l'intérieur l'ambiance est de la partie! Les éthiopiens boivent soit des bières brassées localement soit un mélange de vin rouge et de coca... Coté musique, rien à voir avec les rythmes d’Afrique de l'ouest que je connaissais. La musique éthiopienne est unique, elle me rappelle des airs cambodgiens, la danse très physique se concentre sur des mouvements frénétiques des épaules. (Les enfants à l'orphelinat en sont de bons professeurs). C'est donc les épaules toutes endolories que je rentrais m’effondrer sur mon lit en prévision du trajet du lendemain partant à 5h00.

En route vers Bahir Dar
    C'est donc à 5h00 du matin que les courageux voyageurs vers le nord se rassemblent aux pieds des bus se préparant pour une longue journée de voyage. A Addis le temps en ce moment est très froid (pour l’Afrique) tous le monde se couvre. Heureusement pour nous réchauffé un vendeur servait un thé délicieux! A 6h00 le bus démarrait.
    Des bus top confort dans lequel on me servit pour la première de ma vie dans ce type de véhicule le petit déjeuner. Mon voisin ne parlait pas un traitre mot d'anglais la conversation a donc tournée court.
    Les quelques 580km qui séparent Addis Abbeba de Bahir Dar nous font découvrir des paysages magnifiques. L’Éthiopie est un pays très vallonné et verdoyant. Des singes, des vaches ou des moutons font stopper régulièrement le bus. Nous avons notamment fait une pause en plein cœur d'une montagne, le paysage y est époustouflant. L'environnement dans lequel le car progressait ne ressemblait pas dutout à ce que j'avais bu en Afrique de l'ouest. Le paysage, la façon dont sont construites les maisons, dont sont agencés les villages m’évoquaient beaucoup plus le Cambodge que les pays que je venais de traverser.
    Je fis malgré tout la rencontre de trois français qui s'étaient retrouvé pour visiter l’Éthiopie. Tous les trois s’étaient rencontré enfants à Djibouti alors que leurs parents étaient expatriés. Cette compagnie tombait à pic car le voyage s'est avéré plus long que prévu.   
    Ainsi c'est à 18h00 que le bus stoppait dans Bahir Dar. Le temps que le "driver" de l'orphelinat ne me trouve je fis la connaissance de plusieurs jeunes éthiopiens que je recroiseraient ensuite dans Bahir Daar.
    Le chauffeur comme le directeur du centre étaient tout aussi surpris de me découvrir tout blanc!

Bienvenue à la "BETE HITSANAT", la maison des enfants
    En débarquant dans l'orphelinat je me revoyais quelque mois plutôt avec mes quatre acolytes Juliette, Elodie, Clémentine et Maxou à Pursat, une super chouette sensation.
    L'orphelinat accueillent 46 enfants de 5 à 12 ans et une trentaine de bébés de 26 jours (aujourd’hui) à 4 ans. Si tous les bébés sont destinés à l'adoption seuls deux ou trois plus grands sont concernés par la procédure. En effet l'immense majorité des bébés (sauf trois) arrivent au centre car ils sont découverts abandonnés. Après un séjour de quelques mois à un an, le temps que les procédures en France et en Ethiopie se finalisent, leurs parents adoptifs viendront les chercher, débutera alors leur nouvelle vie. Au contraire tous les plus grands ont encore de la famille, si ne n'est leur parents il s'agit de frères, de sœurs, d'oncles, de tantes, voire de grands-parents. La plus part, le temps des vacances, rentrent dans leurs familles respectives. Ils sont placés dans le centre car leurs familles n'ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins. Le centre aide aussi des enfants restés dans leur famille en les subventionnant.
    Le centre a moins de trois ans, précédemment les enfants étaient logés dans un centre religieux. Les bâtiments tout neufs sont très beaux et très confortable. Deux chambres sont prévus pour les volontaires, dans la mienne il y à même des toilettes et une salle de bain. Le seul hic du centre est l'espace pour jouer, si les garçons peuvent jouer au foot sur la petite terrasse, les filles dans l'herbe autour d'un palmier, l'espace est vite limité pour des jeux de plus grande envergures.

    En permanence cinq nourrices s'occupent des petits comme des grands. En tout elles sont une grosse quinzaine travaillant en roulement 24h de travail, 48h de repos. Elles ne parlent pas ou tres peu l'anglais du coup avec Meaza nous nous sommes mis à l'Ammaric. Tous les membres du "staff" qu'en à eux parlent très bien anglais et tous les jours nous avons de grandes conversations sur nos cultures et nos histoires.

Notre vie à la maison des enfants
    Je dois vous présenter quelqu'un. En effet je ne suis pas le seul volontaire dans le centre. Je partage mon quotidien avec Maeza. Jeune française de 22 ans elle est née en Éthiopie et a été adopté il y 18 ans. Elle a grandit à Poitiers avec un frère adopté de Côte-d'Ivoire. Depuis trois ans elle est devenu parisienne pour ses études d'architecte d'intérieur. Maeza est une habituée de l'Ethiopie c'est son troisième voyage. Elle est venu retrouver sa famille (deux sœurs et deux frères ainsi que des oncles et tantes) lorsqu'elle avait dix-huit ans. Cette fois-ci elle a décidé de rester 5 mois dans ce beau pays. Arrivée trois jours après mois à l'orphelinat elle a donc héritée de la chambre sans douche "Niark niark". Bon joueur je lui prête donc ma salle de bain!

    Nous sommes donc officiellement les animateurs en chef du centre. Nous avons établi un super planning des activités et tentons de multiplier les jeux quotidiens. La vie au centre est très bien réglée en semaine. Les enfants passent la majorité de la journée à l'école. Ensuite il suivent soit des cours de soutient soit des séances de bibliothèques. Nous avons donc une tranche de jeux de 17h00 à 18h00 (moment de la petite toilette avant le diné). Après le diné les enfants doivent faire leurs devoirs et sont donc moins disponibles pour les activités.
    Le week-end est aussi réglé comme une montre suisse. Samedi matin c'est cour de soutient, l'après-midi nous avons beaucoup de temps pour jouer même si les filles commencent le lavage des cheveux. Le dimanche matin c'est douche et lessive. De plus le dimanche la télévision éthiopienne diffuse les matchs de foot du championnat anglais, des séries et des dessins animés. Autant vous dire que durant ces programmes aucune activité n'est possible, 46 petits nés bronzés sont levés vers l'écran!!!

    Du coup le matin avec Meaza nous nous levons assez tôt, pour un footing de 7 à 8h00. Ensuite soit nous partons à la découverte de Bahir Dar soit nous passons la matinée avec les bébés. Après le repas du midi une petite sieste est devenu traditionnelle!

    Avec les bébés on ne peut pas s'ennuyer. La plus part du temps ils sont calmes et trop mimis les papouillent et autres guili font donc résonner leurs grands rire dans leur petite chambre. D'autre fois la vie est moins rose. Lorsque l'un d'entre eux décide qu'il n'est pas content, que sa couche est sale, qu'il a faim il se met à pleurer. A ce moment précis il faut réagir vite avant que l’hémorragie de pleur ne se propage. Dans le cas contraire nous avons droit à un concerto en bémol mineur de pleur pour bébés. Le jeu consiste alors à bercer celui qui pleure le plus fort, le reposer, prendre le suivant et ainsi de suite.
    Quel bonheur de donner le biberon à un tout petit bout de chou de 26 jours ou de bercer un gros bébé de quelques mois qui rit au éclats. Chez les bébés un petit bout de chou accuse un petit retard mental causé par la malnutrition, il est juste extraordinaire. Du haut de ses trois ans il sourie tout le temps, il est devenu mon grand copain. Les plus grands des bébés commencent un peu à parler mais surtout court partout, dès que je suis dans les parages des "ababa" (papa) retentissent!

    Les plus grands et les plus grandes ne sont pas en reste pour les bisous et les câlins. Même à douze ans on a besoin d'attention et d'affection. Avec Maeza on passe notre temps avec l'un ou l'une dans les bras. Ces gamins époustouflants sont terriblement attachant. Vivre au milieu d'eux pour Maeza comme pour moi revêt un sens tout particulier avec nos histoires respectives. Je vois pleins de petits Hugo tous les jours. C'est formidable!


Nos sorties ethiopiennes

    La région de Bahir Dar est une des plus belles régions de l’Éthiopie notamment de par son lac, le Lac Tana qui est connecté à la source du Nil Bleu. Si nos footing quotidien nous permettent de visiter la ville, nous prenons parfois plus de temps pour explorer certains endroits moins facilement accessibles. Ainsi deux couples de parents ayant adoptés des bébés il y à trois enfants revenaient sur les lieux de vie de leurs enfants avant leur rencontre. Philippe et Marie-Geniève, Philippe et Magalie (qui sont accompagnateurs compagnons à Valence) revenaient durant une semaine sur les traces des premiers mois de leurs enfants. Avec eux et Yoanes (mari éthiopien de Maude la fille de Gilbert et Christine Bayon responsable de l'association d'adoption) nous avons fait une sortie sur le Lac Tana.
    Après une heure de bateau et une rencontre avec des hippopotames, nous atteignons une presque-île sur laquelle est érigé un magnifique monastère. Après un crapahutage de quelques minutes nous l'avons atteint. Les églises chrétiennes orthodoxes en Éthiopie sont circulaires. Trois couronnes sont distinctes, celle du centre est réservée au seuls moines et diacres, la seconde est utilisée seulement lors des offices religieux, la troisième lors des processions ou encore lorsque la seconde est remplie lors des offices. Des peintures majestueuses de plus de 4 siècles ornent les parois du cercle centrale, elle illustrent des passages de la bible mais aussi de textes saints propres aux chrétiens orthodoxes.
    Une visite vraiment magnifique qui se conclut parfaitement par un petit restaurant!


Bientôt la suite de ces aventures

Tout va toujours aussi bien, des bécaux!

lundi 16 avril 2012

Un Sejour pas si Benin…



Mon sejour Beninois avait pourtant bien commence…

Sur les plages de sable fin a Grand Popo

Le jour ou je quittais Matt et mes refugies ivoiriens, je traversais la frontiere (prenant un visa de 48h, c’est important pour comprendre la suite).  Je suis arrive dans un endroit completement paradisiaque, des plages, des cocotiers, des paillotes, des cocktails. Bref le bon cliché des vacances au soleil.

J’ai choisi mon hotel car il proposait le camping pour 4 euros. Autant vous le dire tout de suite je faisais un peu tache avec la clientele qui comptait notemment le directeur des ressources humaines de Total France pour vous situer le niveau. J’etais propulse dans un monde nouveau, ou plutot ancien… L’attitude, le comportement de ces touristes etait aux complets antipodes de ce que j’ai vecu pendant plus de 6 mois…

Ca ne pas empecher de me faire bien plaisir en m’offrqnt de la langouste braisee pour feter paques (en assassinant  mon budget mais pour paques rien n’est assez beau)

Oudiah, port exclavagiste

            C’est donc ruine mais heureux que je quittais mon hotel de luxe pour rendre dans une ville a quarante kilometres de la. Pour se deplacer entre le Ghana, le Togo et le Benin, rien de plus simple! Il suffit de se placer sur la seule route longeant la cote et de patienter grand maximun 3 minutes avant qu’un taxi vous prenne pour une somme vraiment modique. Cette cote ne desemplit jamais, ainsi les capitales du Ghana (Accra), du Togo (Lome), du Benin (economique: cotonou), et du Nigeria (capitale economique: Lagos), sont sur la meme voie longue de seulement 400km.

            Arrive a Ouidah je trouvais un tout petit hotel familiale vraiment genial. Le prix tout petit mais surtout le personnel plutot mal a l’aise dans leur role donne a l’hotel un super charme. Durant la premiere journee j’ai pu ecumer plusieurs musee de la ville dedies a l’esclavage. En effet Ouidah lorsqu’elle etait sous l’autorite des portugais a ete un des plus grands ports esclavagistes d’Afrique.

            L’emotion est toujours tres grande lorsque les guides nous decrivent les conditions de vie des esclaves et nous presentent des lieux charge d’une histoire des plus lourdes. Le travail realise pour mettre en avant tout ce patrimoine est vraiment de qualite. Ducoup j’ai passe vraiment une super journee.

            Le clou de la journee a ete un concert organise par un ministre originaire de Ouidah. Je me disais “chouette une occupation nocturne”. Je n’y ai pas fait long feu… Tous les “artistes” chantaient en play back sans jamais le cacher, lorsque le CD sautait ou s’arretait leur voix faisaient pleurer les bebes presents… Apres 20 minutes de massacres j’ai prefere rejoindre la paix de mon lit!

Lundi de paques sur la plage de Ouidah

            Le lendemain matin j’entrepris de pqrcourrir les 6 kilometres aui separent la ville de la plage, “la route des esclaves”,  route qu’ils empruntaient pour rejoindre les bateau devant les conduire loin de leur terre natale. La route est parsemee de monuments et de lieux symboliques. A l’exemple de l’arbre de l’oubi, arbre autour duquel  les esclaves devaient faire un nombre de tour determine sense leur faire oublie aui ils etaient.

            Au bout de la route des esclaves, se trouve la plage, sur la plage se trouve la porte du depart. Construction imposante, il s’agit d’une grande arche ouverte sur la mer. Sincerement le monument coupe le souffle, j’ai du m’assoir plusieurs minutes face a lui, il degage quelque chose de tres fort.

            L’anedocte veut qu’alors que je discutais avec un rasta irlando-gambien, je lui disais aue la plus part des francais rencontres dans mon periple etaient bretons. A ce moment une mere de famille attire par la conversation m’explqua qu’elle vivait a St Malo, avait fait son Lycee a l’instution et la fac de droit de Rennes. C’est une certitude le monde est petit.

            Apres la porte du depart je visitais le muse du retour de la diaspora. Musee consacre aux descendants d’esclaves revenus en Afrique a la quete de leurs origines. Ce musee donne un eclairage tres interessant sur une des consequences peu connu de l’esclavage. J’ai ainsi decouvert que ces africains de retour au pays on apporte beaucoup de nouvelles pratiques, notemment dans la religion Vaudou.

            A la sortie de ce musee j’ai suivi une fanfare de chretien protestant fetant paques. Sur le chemin un groupe de jeunes catholiques cette fois m’a interpelle. Ils m’ont invite a partager avec eux un pique-nique ainsi que toute l’apres-midi. Au menu plage, baignades bieres et musique. La plage etait noire de monde (c’est le cas de le dire : p ). La majorite des jeunes gens mais aussi des familles presentes venaient de Portio-Novo capitale administrative du Benin mais qui n’a pas acces direct a la mer. Sur la plage j’etais le seul “Yovo” (blanc en fon). Autant dire que j’ai un peu passe une apres-midi de star: tout le monde voulait une photo avec moi!

            La journee a vraiment etait genial.

L’immigration de Cotonou, les choses se gatent

            Mon visa de 48h pris le samedi expirait donc le lundi, ce jour etant ferie je me presente donc, sur les recommandations des policiers a la frontiere, le mardi 30 minutes apres l’ouverture des bureaux.

            Ca commence mal, on me demande de payer une amende de 40euros pour n’avoir pas pris mon visa a l’ambassade de Lome. Apres 2h00 de negociation et un ton qui est bien monte il n’est plus question de l’amende.

            Je dois renseigner les coordonees de mon hotel pour obtenir le visa, evidemment je n’ai pas encore d’hotel car je suis cense partir dans le nord du Benin visiter les vestiges du royaume Dahomey. Tolerance zero, je dois donc repousse mon projet de visite et prendre un hotel a cotonou pour contenter les services. Apres avoir donne la carte de l’hotel, son adresse, son numero de telephone, me voici quitte, je suis en regle. Rendez-vous le jeudi pour recuperer le passeport.

            Je projetais de partir le mercredi dans le royaume Dahomey pour revenir le vendredi recuperer le passeport . Toutefois le risque etait grand d’avoir un probleme de transport et d’arriver trop tard pour recuperer les papiers. Mon vol etant le dimanche si je n’avais pas mon passeport le vendredi il en etait fini de mob billet d’avion.

            J’ai donc raison garde et suis reste a Cotonou, a rien faire… J’ai deambule toute la journee en ville. Au hasard de ma marche je suis tombe sur le “ghetto”, no man’s land ou fumeur de cocaine ,d’heroine et de marie-jeanne se cotoient, chouette ambiance!!!

            Le jeudi matin je me presentais a l’heure convenu pour retirer mon visa, impossible. “Monsieur on a appelle votre hotel, vous n’y etiez pas, c’est une fausse declaration, amende de 40euros”. Joie, bonheur, alegresse. En temps que grand expert de yoga et de soffrologie j’ai garde heroiquement mon calme. Pour prouver ma bonne foi on me demande d’amener une facture de l’hotel.

            Je demande alors a mon hotel si il on ete appelle par l’immigration, l’hotel qui a deux numeros m’assure que l’immigration ne l’a jamais appele.

            Je donne ce justificatif, je suis donc de nouveau en regle. “Votre demande est consideree comme emise aujourd’hui, il faut 48h revenez lundi”. Mon avion decole dimanche, j’ai besoin de ce passeport!

            Apres d’apres negociation le gorille de l’immigration me donne rendez-vous le vendredi soir “apres la fermeture des bureau, on va voir ce qu’on peut faire”. Comprenez, si tu veux ton visa tu va cracher des sous.

            Je ne vous cache mon desespoir a cet instant precis. La nuit passe, vendredi matin je me rend au consulat de France pour trouver un secours. Personne ne peut m’aider le matin, je dois revenir dans l’apres-midi.

 A quinze heure la magie de la France a operee! Une dame charmante et tres comprehensive me recoit. Dix minutes plus tard le consul de France a appelle le grand chef de l’immigration qui me recoit 20 minutes plus tard. Mon probleme explique en 5 minutes, il se leve, va parler au gorille et me dit revenez ici a 18h j’aurais votre passeport!!!

Vive la diplomatie francaise, vive la Franc!!

Au final plus de peur que de mal, mais j’aurais quatre mauvais jours a Cotonou, sans jamais pouvoir visiter le royaume Dahomey.

La visa fiesta
            Par un heureux concours de circonstances, cinq minutes après avoir obtenu mon visa je recois l’appel de Servane une copine rencontree a la fac de droit. Elle est en stage dans une ONG a Cotonou. Ses parents sont avec elle pour un sejour de quelques jours. Ils vivent a Plouer-sur-Rance et nous avons une famille d’ami en commun. Le monde est deciement tout petit.

            J’ai ainsi passé toute la nuit avec une communaute d’expatries tantot francais, belges ou libanais. Une soiree deroulee dans les bars branches, villas et boites de nuits de Cotonou. De riches libanais payaient tout ou Presque!

            Immerssion totale dans un autre monde. Loin, tres loin, tres tres loin de ce que j’avais connu precedemment.

            La soiree s’est achevee vers 6h dans la piscine de la villa de F-X un pleurtuisoi… La dispora bretonne est partout!!

            Cette soiree a eu le grand merite de decompresse, après une semaine moult stressante!!


Encore un mois et demi en Ethiopie, la derniere partie de l’aventure commence!!!

Tout va bien, moult becaux

dimanche 8 avril 2012

To go or not TOGO that is the question !



Arrivée au Togo
Après une nuit de folie débutée au local de Wécré et terminée dans le kiosque attenant à la gare de bus,  en passant par le Mata, je m’endormais donc dans le bus qui devait mener à Lomé.
            Le bus était top confort et climatisé, le grand bonheur ! Le trajet un peu long (18h) est magnifique on passe doucement de l’Afrique sahélienne toute sablonneuse et peu arborée à une Afrique tropicale très verdoyante, la pluie nous a même accompagnée un bon moment !
            L’ascension de quelques cols en bus était un peu effrayante d’autant que l’on pouvait voire au fond des ravins pas moins de quatre carcasses de bus tout écrasés et calcinés…
            Nous sommes arrivés à 2h du matin à Lomé, du coup j’ai dormis sur un matelas posé par terre dans le hall de la gare de Bus.

Séjour à la capitale
            Mon séjour à Lomé était motivé réellement par une seule chose : manger de la fondue ! Quand j’étais dans la brousse sénégalaise et que mon estomac criait famine j’ai repéré un restaurant suisse qui proposait de la fondue à sa carte !!!
            Après un formidable repas (qui m’a assez largement ruiné) j’ai profité d’une bonne nuit dans un hôtel bien confortable ! La ville de Lomé est vraiment magnifique elle s’étend le long de l’océan et d’une immense plage de cocotiers. Les rues proches de l’Océan sont très propres, quand on s’en éloigne on retrouve l’énergie et l’aspect des villes africaines, un univers un peu moins lisse que le bord de l’eau !

Excursion à Kpalimé.
            Après un nuit à l’hôtel suisse j’ai pris la direction du nord ouest du pays, connu pour son environnement montagneux et ses forêts  luxuriantes. La ville de Kpalimé est charmante, entourée de verdure elle est calme, apaisée.
            J’entrepris depuis Kpalimé d’escalader le Mont Agou, le plus haut sommet du Togo (950m). Je me suis donc rendu au village au pied de la montagne et demandé qui voulait m’accompagner en haut. J’ai alors fait la rencontre de Pascal, chauffeur de Taxi à Lomé mais originaire du village, qui s’est porté volontaire en échange de quelques bières. Nous avons crapahuté pendant plus de 3h00 sur des petits chemins tortueux grimpant autour de la montagne au cœur d’une forêt luxuriante. Cela faisait plusieurs années que Pascal n’avait pas fait l’ascension du coup on s’est perdu plusieurs fois. Malgré tout nous sommes parvenus au sommet, enfin presque. A 200m de l’arrivée un barrage de militaires nous demande pour continuer de payer une taxe de 5000F CFA (plus de 7€). On a beau expliquer que nous avons passé trois heures à grimper la montagne, rien à faire.
            J’ai donc presque gravi le plus haut mont du Togo…
Une fois redescendu (par le même chemin) Pascal m’a invité chez lui pour gouter l’alcool local, une goutte issue du vin de palme. Après un tel effort la boisson a eut de forts effets, du coup nous avons le reste de la journée ensemble et mangé dans sa famille.
            Une belle rencontre de plus !

Un peu de repos chez Alice
            Mon séjour à Kpalimé passé je me suis exilé sur une plage à quelque kilomètre de Lomé. Un hôtel-camping tenu par une Suisse. L’endroit est très cosy et plein d’animaux dont des singes ! Ma tente plantée j’ai passé les deux jours suivants sur la plage.
            Là –bas j’ai fait la rencontre d’un groupe de rasta vivant sur la plage dans un squatte fabriqué avec des parpaings. Plusieurs d’entre eux vivaient dans un camp de réfugiés ivoiriens.  J’ai donc passé deux  jours à refaire le monde avec eux au milieu du son des tamtams et des guitares. Nous préparions et partagions les repas ensemble, la rencontre a été vraiment chouette. Ils avaient tous des histoires incroyables, mon aventure les a beaucoup intéressés. Les échanges étaient vraiment super intéressant.
            Quand je n’étais pas avec mes amis rasta, la vie dans l’hôtel ne manquait pas de piment. En effet « Mat » un suisse francophone vivant en Afrique depuis 22 ans faisait l’animation. Le pauvre homme avait du un jour prendre un trop gros coup de soleil ! Tantôt joyeux comme un cabris et écoutant du Johnny Halliday à fond, tantôt de mauvais  poil se peignant le visage en noire et s’insurgeant contre tous ceux qui l’ont trahis !!

            Bref le séjour Togolais a été bien riche !!!

mardi 3 avril 2012

Bilfou Ouagadougou


Derniers jours Ouagalais
Les deux dernières semaines à Ouagadougou ont été riches et mouvementées. En effet pleins de projets avec les uns et les autres avaient démarré mais n’étaient pas achevés.

            De plus je me suis fait à la capitale du pays des hommes intègres beaucoup d’amis qui ne manquaient pas de m’inviter pour des soirées endiablées.
           
Tantôt attelé à la création d’un blog, à la vente d’objet d’art au marché, au tournage d’un clip ou encore d’un concert, la vie à la capitale n’a pas manqué de piment !

Les caïmans sacrés
            Avant de quitter Ouaga je voulais tout de même faire un peu de tourisme. C’est donc sur la moto P50 de Zabda que nous avons parcouru les 20 kilomètres séparant Ouagadougou de la marre aux caïmans sacrés.

            Là nous  payons un poulet vivant que notre guide utilise comme appât. En effet ensuite nous partons à la pêche aux crocodiles.

            Ces charmantes bébêtes pour le moins impressionnantes sortent peu à peu de l’eau en voyant le pauvre poulet. A ce moment on propose aux touristes qui le souhaitent de grimper sur le dos de l’animal !

            La sensation est un peu spéciale et n’étant pas un habitué des vêtements en peau de crocodile je ne faisais pas vraiment le fier sur le dos de cet animal pesant plus de 100kg.
            Une fois l’escapade sur son dos terminé la bébête est récompensée par le fameux poulet !

Les roches sculptées
            Une autre sortie avec le Faux Roger aux environs de Ouaga nous a conduit sur un site où des artistes du monde entier sculptent depuis 1980 les granits présents sur les lieux.
           
            Planté au milieu de nulle part ce champ de granits a une ambiance toute particulière. La chaleur qui commence a vraiment se faire très forte au Burkina nous a fait un peu écourter notre visite…

Fêtes de départ
            Après avoir fais la fête pendant deux mois avec mes ami(e)s ougalais(es), comment les quitter sans arroser l’événement?!!
            La soirée a débuté par un grand repas à base de salade de pâte (une recette réalisée un soir et de laquelle ils sont tombés amoureux).
            Musique et danse étaient évidemment au rendez-vous. La fête a duré jusqu’au petit-matin et ce n’est qu’une fois assis dans le bus pour Lomé qui devait partir à 7h00 que je me suis endormi.
            18h00 de bus plus tard nous arrivions à 2h00 à Lomé, une ville en front de mer, paradisiaque !