Samedi dernier j'arrivais en fin d'après-midi, chez Daniel, Bouchra, Sammy, Sabrina et Rayane. Ils vivent près de la route côtière reliant Rabat à Casablanca. La maison est très belle et très grande. Je m'installe dans la chambre d'ami et prend un peu de repos. Pour la soirée nous resterons à la maison.
Ma chambre! |
Dimanche matin je visite le souk de Rabat, nous rassemblons les ingrédients pour le couscous. Pleins de couleurs et d'odeurs se mélangent dans un joyeux brouhaha. Je suis surpris car la nature des produits n'est pas très dépaysante. Les fruits et légumes sont en majorité les mêmes qu'en France. Nous achetons aussi du lait caillé appelé "Leben" qui accompagne traditionnellement le couscous. Le week-end les repas se prennent tard et toute la famille partage le couscous à 16h00.
De gauche à droite: Le couscous, Dan, Bouchra! |
Le couscous vu du ciel |
Après manger je pars avec Sammy et Sara (une sœur de Bouchra de 21 ans qui sera ma charmante guide durant plusieurs jours à Rabat). Tous trois nous rendons à "les oudayas", cité entourée de rempart qui est la ville de Rabat originelle bâtit au XIIè siècle. La nuit tombant nous allons à la marina, un lieu moderne et branché qui n'a rien à envier aux ports de Dinard ou Saint-Malo. Un endroit bien loin des clichés du Maroc traditionnel. Là bas nous regardons la deuxième mi-temps du match qui tient tout le Maroc en haleine. L'équipe nationale joue la qualification à la Coupe d'Afrique des Nations contre la Tanzanie. Plus de deux cents personnes sont scotchés devant les écrans dans les bars de la marina. Le Maroc domine mais est à égalité 1 – 1. Soudain les marocains inscrivent un but et les deux cent personnes hurlent leur joie d'une seule voix, le Maroc est qualifiée. Nous sautons alors dans la voiture conduite par Sara et nous rendons dans l'avenue principale de Rabat là bas nous rejoignons un cortège de voitures et de piétons klaxonnant et criant leur fierté. Nous sommes assis sur les fenêtres de la voiture le corps dans les rues, c'est la folie, des fumigènes sont allumés les scooter et piétons se ruent entre les voitures avec leur drapeau marocain. La police nous fais nous garer car la masse de monde bloc toute circulation. Nous nous joignons alors à l'énorme foule qui bloque voiture et tramway. Les gens chantent dansent, se jettent en l'air; c'est absolument dingue!!!! Après plus d'une heure de folie nous rentrons à la maison la tête encore résonnante des bruits de la fête.
Lundi mon objectif est double : faire mon visa mauritanien et acheter un téléphone portable. Nous partons donc en fin de matinée pour le quartier de Souissi où trouvent toutes les ambassades, un quartier pour le moins huppé. Nous arrivons à 11h15 devant la porte des visas, trop tard, le service n'est ouvert que de 9 à 11h… Le midi nous mangeons le tagine.
L'après-midi nous nous rendons à "les oudayas" cette fois ci de jour pour prendre des photos.
Les Oudayas: le bleu fait fuir les moustiques |
Les Oudayas de dehors |
La grande terrasse des Oudayas où se retrouvent les amoureux |
Sara |
Ensuite nous nous rendons à la médina, grand quartier commerçant bien de petites échoppes. On trouve tout et n'importe quoi dans cet endroit. Nous visitons l'atelier d'un artisan tisserand de tapis, malheureusement les photos de cette visite ont disparus…
Le parlement marocain! |
La médina |
Je goûte du jus de sucre de canne, un café garnis de pleins d'épices mais surtout des escargots ! Le goût ressemble plus aux bigorneaux qu'à nos escargots de Bourgogne.
Des escargots miam miam |
Nous rentrons en bus la nuit tombée. Bilan de la journée : ni visa, ni téléphone…
Mardi, nous prenons nos précautions et arrivons trente minutes avant l'ouverture des visas. Il règne une joyeuse ambiance devant l'ambassade, les français désirant traverser ou visiter la Mauritanie sont nombreux. Bonne surprise le visa est moins cher que ce que je pensais, toutefois il faudra attendre jeudi quinze heure pour le récupérer. L'après-midi, Sara me guide jusqu'à la tour Hassan, une tour plus vieille encore que "les oudayas", elle a été bâtit par un empereur pour témoigner de sa grandeur. La tour contenait une mosquée. Sur la même esplanade se trouve le Mosolet, monument funéraire dans lequel repose les deux rois précédents : Mohammed V et Hassan II ainsi qu'un prince, son frère Moulay Abdulah. C'était l'occasion pour nous de voir la garde montée devant les entrées, la classe!
Le mosolet |
La tour Hassan |
Dans le mosolet |
De la tour Hassan nous voulions nous rendre à "Chellah" cité romaine précédant la création de la ville de Rabat. C'est après une marche d'environ 2 kilomètres que nous arrivions sous les portes de la cité. Trop tard. L'entrée au public fermait 10 minutes plutôt. Du coup nous sommes repartis vers la médina à la quête d'un portable.
Panorama sur la route vers Chellah |
Vers 20h00 j'étais de retour chez Daniel et Bouchra, ma demande de visa faite et possédant un portable tout neuf avec un numéro marocain !
Mercredi nous sommes partis après la matinée d'école des enfants à Chellah avec Sara, Sammy et Rayane. La cité est très belle et bâtit à flan de coteau. Les romains s'étaient installés là car le fleuve coule dans la vallée.
Chellah |
La visite terminée nous sommes partis visiter la maison des arts de Rabat où nous avons pu faire le tour d'exposition de photos et de peintures. Avant de rentrée j'ai emmener mes trois comparses à la Cathédrale de Rabat où s'officiait une messe. Tous trois musulmans ils étaient étonnés de découvrir un office catholique.
Jeudi midi nous sommes allé manger dans un petit restaurant typique. J'ai eu l'immense joie de découvrir les pieds de veau, ainsi que ses poumons, foie et intestins… Une expérience, dépaysante… Après le repas nous sommes partis sur une petite plage déserte qui accède à un des palais de la famille royale.
Des bécaux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire