Dimanche dernier le coup d’envoie de mon voyage était donné. Depuis j’ai parcouru 1403 km!
Miniac-Morvanà Joué les tours : 317 Km
Joué les tours à Artins : 64 km
Artins à Paris : 203 km
Paris à Lyon : 470 km
Lyon à Grenoble : 106 km
Grenoble à Aix-en-Provence: 248 km
TOTAL : 1403 km
Voici ma première voiture d’autostop !
Dimanche soir je passais la soirée chez Marie-Hélène, la sœur de ma maman, Philipe, Pauline et Baptiste, Clélie et Alexandre se joignait à nous pour le repas.
Lundi matin je prenais un bus me conduisant près des Essarts dans le Loir-et-Cher pour le déjeuner chez François et Christine (Tonton et tata du coté de maman) et Denis mon parrain, l’après-midi j’ai fais un petit tour de la famille. Le soir nous mangions avec mes grands parents chez Denis, après que je l’eus aidé un peu avec ses cochons.
Mardi matin, mes grands-parents me déposaient à la sortie de Vendôme, une maman m’avança sur six kilomètre pour me déposer dans un restaurant routier. Là je rencontrais un jeune homme de 20 ans qui a 18 ans avait passé son permis poids lourds et acheté un camion. Il avait déjà parcouru plus d’un million de kilomètre! Il me raconta la vie de routier jusqu’au péage de Saint-Arnoult, là je rencontrais un avocat d’affaire marocain d’Angers qui me conduisait jusqu’à la porte de Clichy dans un 4x4 mercedes ! J’arrivé en début d’après-midi chez papy et madé, mes grands-parents partenels. Avant le diner je pu aller boire un café avec Caro, copine douarneniste de la fac de droit, et deux de ses amis. Le soir était conviés au repas François et Catherine (Frère ainé de mon papa et sa compagne), Sabine et Alex (petite sœur de mon papa et son compagnon) avec leur deux enfants Nathan et Salomé ainsi qu’une amie de mes grands-parents. Après le repas je repartais à l’aventure dans Paris chez Manon (une amie du lycée) j’y retrouvais Sarah, Dimitri, Gaspard et de nouveau Caro et Edouard. Rentrant trop tard pour le dernier métro je m’offrais même une randonnée dans Paris by night.
Mercredi Matin Papy et Madé me conduisaient au péage de Paris en direction de Lyon. Là un jeune retraité me pris rapidement et m’emmena jusqu’à Lyon! Un monsieur très sympa. Ne s’arrêtant pas à Lyon il me déposa dans un endroit où je ne devais pas avoir de difficulté à trouver un autre chauffeur. En effet un aide-soignant me prenais rapidement dans sa voiture pour me conduire jusqu’au point de rendez-vous fixé avec Gub (Vincent très bon copain étudiant en médecine militaire). Son école étant interdite aux civils il fallu me cacher dans le coffre de sa voiture pour m’y faire rentrer et sortir. Nous avons pu apercevoir Jean-Baptiste un autre copain avant de passer la soirée dans le vieux Lyon avec Mélanie son amoureuse, elle aussi dans la médecine militaire.
La mission infiltration dans l'école de Gub
Jeudi matin Vincent me déposait au péage en direction de Grenoble et pour la première fois depuis le début du voyage le stop n’a pas été si simple. Si habituellement j’attendais une quinzaine de minutes avant de trouver un véhicule il me fallu presque 2 heures pour quitter Lyon. Là une mama, revenant d’un mois en immersion avec les papous me racontait son aventure pendant que nous parcourrions les 90 kilomètres nous séparant de Grenoble. Arrivé à plus de 14h00 je savais mon temps compté car je devais encore atteindre Aix-En-Provence avant la fin de la journée. Toutefois ce fut avec un grand plaisir que je passais une heure avec Luiji (très bon copain de Saint-Malo) avant de me mettre à stoppé pour être amené à Valence. Une heure après je trouvais une voiture m’amenant jusqu’au péage. Là après un petit quart d’heure deux suissettes en vacances nous firent monter dans leur voiture (j’avais rencontré un autre auto-stoppeur dans le centre de Grenoble). Les filles purent m’emmener jusqu’au péage de Montélimart. Il était un peu moins de 18h00. Après une petite demi-heure un monsieur se rendant à Avignon me pris en stop. Il me déposait vers 19h00 à un péage se situant à 10 kilomètres d’Avignon. Malheureusement aucune voiture ne s’arrêta avant la nuit, alors il était trop dangereux de continuer le stop. Je me décidais alors à prendre un train depuis Avignon pour parcourrir les quelques kilomètres restant. Sur ma route vers Avigon je déchirais mon unique pantalon et me griffais la cuisse contre un poteau de glissière de sécurité. Au final je parvenais à Avignon pour prendre le train de 21h10, celui-ci avait un bon retard et se rendait directement à Marseille sans passé par Aix. Je parvenais juste à temps à Marseille pour prendre la navette de 22h50 qui à cause des travaux sur l’autoroute n’arriva à Aix qu’à 23h40! Heureusement Juliette et Anne-Laure son venu à ma rescousse et avait prévu des galettes à manger, un réconfort que j’ai su bien apprécier !
Aujourd’hui Vendredi, je me repose dans leur super appartement et attend que ma lessive sèche pour pouvoir sortir !
Tout va bien
Gros bécaux
